Le bonheur est-il un choix ?

Le bonheur est-il un choix ?

Ou faut-il se résigner au mal-être ?

 

Vous vous sentez peut-être parfois coupable de dire à certaines personnes qui semblent déprimées qu’elles aussi ont la capacité de (re)construire leur bonheur…

Vous avez peut-être parfois l’impression de manquer d’empathie quand vous croyez que, finalement, être déprimées les arrange bien et que c’est leur choix que de le rester…

Vous vous sentez peut-être parfois cruel quand vous pensez secrètement que la déprime est une « bonne excuse » à des comportements pénibles…

Il n’est pas indécent d’affirmer que tout le monde peut choisir le bonheur…

Simplement parce qu’il n’est pas indécent de penser que nous avons tous la liberté des croyances auxquelles nous choisissons d’adhérer.

Cela ne veut pas dire que c’est facile…

Cela ne veut pas dire que les personnes déprimées n’ont pas besoin d’aide pour apprendre comment faire…

Existe-t-il une fatalité anti-bonheur ?

Récemment, une personne m’a envoyé la citation suivante :

 

« Je suis terriblement choqué par les gens qui vous disent qu’on est libre, que le bonheur se décide, que c’est un choix moral.

Les professeurs d’allégresse pour qui la tristesse est une faute de goût, la dépression une marque de paresse, la mélancolie un péché.

Je suis d’accord, c’est un péché, c’est même le péché mortel, mais il y a des gens qui naissent pécheurs, qui naissent damnés, et que tous leurs efforts, tout leur courage, toute leur bonne volonté n’arracheront pas à leur condition.

Entre les gens qui ont un noyau fissuré et les autres, c’est comme entre les pauvres et les riches, c’est comme la lutte des classes, on sait qu’il y a des pauvres qui s’en sortent mais la plupart, non, ne s’en sortent pas, et dire à un mélancolique que le bonheur est une décision, c’est comme dire à un affamé qu’il n’a qu’à manger de la brioche. » 

 

 extrait de : «D’autres vies que la mienne» d’Emmanuel Carrère.

 

Après la lecture de cette citation, la question qui se pose est intéressante : tout le monde est-il capable d’être heureux ou existe-t-il des personnes pour lesquelles cela sera impossible quels que soient leurs efforts ?

Existe-t-il des personnes dont le noyau est fissuré comme le dit l’auteur ?

Personnellement, dans ma pratique quotidienne, je peux effectivement observer que certaines personnes semblent plus tristes, plus pessimistes que d’autres… et que c’est plus difficile et plus long pour elles de changer leur mode de pensée et leur manière d’agir… Nous ne sommes pas égaux dans notre manière de fonctionner au quotidien, cela, c’est sûr !

On pourrait parler de «nature mélancolique» mais je n’aime pas vraiment cette façon de dire les choses parce qu’en parlant de «nature», on induit déjà l’idée que cela n’est pas modifiable (la nature du plomb n’est pas la nature de l’or… et cela n’est pas transformable sauf pour les alchimistes).

L’histoire d’enfance joue un rôle important qu’il serait indécent de nier :  les personnes qui ont subi diverses formes de maltraitance durant leur enfance éprouvent d’énormes difficultés à être heureuses. Et ce n’est pas de leur faute ! Et il est important d’avoir de la compassion par rapport à cela.

Le premier constat est donc effectivement bien que nous n’avons pas tous reçu les mêmes outils pour aborder la vie : certains d’entre nous sont plus abîmés, plus «fissurés» que d’autres.

La question qui vient immédiatement après est celle de se demander si cette fissure est irrémédiablement non réparable comme semble le sous-entendre l’auteur ?

En me basant à nouveau sur mes observations personnelles, je peux certainement faire un parallélisme entre le type d’histoire d’enfance et l’aptitude au bonheur : les enfants qui ont reçu un amour parental empoisonné par des abus en tous genres (manipulation, abus sexuels ou abus de pouvoir, violence physique ou violence psychologique…) présentent plus de risques de devenir des adultes à tendance dépressive, ayant des difficultés à être heureux. Et ayant donc différents dysfonctionnements relationnels : le fait d’être malheureuses les rend souvent soit plus dépendantes affectivement soit plus agressives que d’autres.

Leurs relations sont donc souvent difficiles et cela ne les aide pas à se sentir plus heureuses.

Cependant, je rencontre aussi des personnes ayant une histoire d’enfance horrible, cumulant toutes les souffrances que l’on peut imaginer, et qui sont devenues des adultes absolument épanouis, joyeux, positifs, tournés vers les autres, généreux…

Je pense particulièrement à une femme qui est la femme la plus lumineuse que je connaisse et dont la compagnie est un véritable enchantement dont je ne me lasse jamais.

J’ai aussi en tête d’autres personnes ayant un lourd passé affectif qui ont fait un cheminement admirable et qui sont devenues des personnes positives et optimistes, même si cela a été plus difficile et plus long que pour d’autres ayant eu une histoire d’enfance plus agréable.

Il semble donc que, même avec une histoire douloureuse comparable, chacun réagit de manière différente…

Pourquoi est-ce ainsi ?

La plasticité neuronale et le bonheur

Auparavant, les scientifiques pensaient que le cerveau était construit une fois pour toutes.

Et que les seules modifications qui allaient être observées étaient les destructions progressive des neurones avec le temps.

Les découvertes récentes des neurosciences montrent qu’au contraire, notre cerveau se sculpte en permanence et est façonné par le milieu extérieur…

Tant dans le sens négatif des graves blessures d’enfance qui rendent sujets à la dépression (d’où l’importance de la notion d’éducation bienveillante) que dans le sens positif de la transformation possible de nos mécanismes réactionnels.

Le cerveau peut donc être altéré mais aussi réparé.

Cette possibilité du cerveau a été appelée  : « La plasticité neuronale »

 

Des chercheurs d’une équipe anglaise de l’Université d’Exeter Medical School (UEMS) ont fait des découvertes très intéressantes dans ce domaine.

Pour lire plus de renseignements sur cette étude : cliquez ici

 

Vous trouverez également un article concernant la plasticité neuronale en suivant ce lien : ici 

 

En psychologie, la capacité à rebondir malgré nos traumatismes se nomme : « La résilience ».

Boris Cyrulnik, spécialiste francophone de ce concept, a donné une conférence sur le sujet de la mémoire traumatique à l’Université de Nantes.

 

La vidéo est un peu longue (elle vaut vraiment la peine, cependant) mais, ce qui est intéressant d’en retenir et qui nous aide à avancer dans notre questionnement, c’est:

  • Après la chute du régime de Ceasescu, en Roumanie, Boris Cyrulnik a accompagné une équipe médicale pour s’occuper des enfants découverts dans les orphelinats roumains. Ces enfants avaient été laissés dans un isolement affectif total.
  • Le scanner du cerveau de tous ces enfants montrait une importante atrophie de certaines régions (les régions fronto-limbiques) et une hypertrophie d’une autre région (l’ amygdale cérébrale qui a une grande importance dans la gestion des émotions)
  • Le comportement émotionnel des ces enfants était perturbé : quand les médecins leur souriaient, ils interprétaient cela comme une menace et montraient les dents.
  • Les chercheurs en ont conclu que, lorsque l’on a été sécurisé précocement, on interprète tout comme une invitation à explorer avec plaisir. Mais lorsqu’on a été isolé affectivement, on perçoit le monde de manière dangereuse : tout est une agression potentielle, tout est une alerte émotionnelle (hypertrophie de l’amygdale cérébrale)
  • Après un an en familles d’accueil, après avoir été progressivement habitués à recevoir de l’affection et des soins, les médecins ont constaté que le cerveau de ces enfants était redevenu parfaitement normal sur les scanner. Leurs comportements relationnels également.

 

Boris Cyrulnik dit aussi :

« Si vous pensez que ces enfants sont foutus, vous allez les traiter comme des enfants foutus, vous allez les mettre dans des institutions spéciales pour enfants foutus…

Et, effectivement, ils deviendront des enfants foutus ! »

 

En conclusion : le cerveau et la gestion des émotions (et donc le comportement relationnel) sont effectivement abîmés par les traumatismes affectifs…

Mais…

Ce n’est pas irrémédiable : le cerveau peut être « réparé »

 

D’accord, me direz-vous sans doute… Mais là, il s’agissait d’enfants.

Qu’en est-il pour les adultes ?

Nous ne pouvons pas être adoptés par des familles d’accueil, il est difficile de trouver un père ou une mère de substitution pour nous aider à remodeler les zones abîmées de notre cerveau…

(Parfois, c’est ce que nous cherchons auprès de notre conjoint ou de notre thérapeute… mais je ne m’étendrai pas là-dessus)

Boris Cyrulnik donne également des exemples d’expériences menées auprès de soldats ayant participé à la guerre en Irak.

Certains présentaient de graves troubles émotionnels à leur retour (stress post-traumatique).

D’autres ne présentaient pas ces troubles émotionnels…

Les seconds avaient été habitués à écrire sur leur propre vie (et ont continué à le faire au combat)…

Les premiers n’avaient jamais écrit au-sujet de leurs ressentis…

Les seconds s’étaient entraînés à avoir une représentation verbale, à être maîtres de leur monde intime, à ne pas être bousculés par l’extérieur… à rester ou à redevenir sujets d’eux-mêmes.

Les premiers étaient les objets du monde extérieurs : les tirs, les bombes, les rockettes,…

Agir pour reconstruire notre capacité au bonheur

Boris Cyrulnik conclut sa conférence en disant que la mémoire traumatique peut être remodelée et qu’il existe différentes manières de le faire : écrire (ou utiliser une autre forme d’art pour exprimer sa souffrance), l’échange, la parole, donner du sens à son histoire, la sécurité affective…

Très concrètement, d’après mes propres observations, je constate aussi que la différence principale entre les personnes résilientes et les personnes qui ne semblent pas parvenir à être résilientes réside dans le fait de poser, ou non, certaines actions réparatrices.

Les personnes résilientes posent des actions de manière répétées : elles voient un thérapeute, elles lisent des livres de développement personnel ou de psychologie positive, elles assistent à des conférences ou des ateliers sur ces sujets, elles font de la méditation…

Les personnes qui ne semblent pas pouvoir sortir de leurs souffrances et de leurs mécanismes relationnels douloureux ne posent pas d’actions répétées.

Même si elles prennent parfois les pistes positives qui leur sont proposées, elles semblent rester dépendantes d’un apport d’aide extérieur, allant éventuellement chercher cette aide quand elles vont trop mal, mais ne s’engagent pas dans une démarche intérieure répétée, volontaire, consciente.

Alors, évidemment, toujours pour essayer d’être intellectuellement honnêtes par rapport à l’hypothèse de Michel Carrère que certaines personnes ont un noyau « fissuré », on peut se poser légitimement la question de suivante :

Existerait-il un déterminisme (génétique ou autre) qui empêcherait certaines personnes de prendre la décision d’agir de manière répétée pour guérir de leurs blessures d’enfance ?

Les généticiens n’ont pas encore trouvé de gène qui commanderait la capacité (ou la non-capacité) à prendre des décisions.

Jusqu’à présent, aucun gène qui serait responsable des comportements humains n’a été découvert…

L’hypothèse scientifique est donc, jusqu’à preuve du contraire, que les comportements humains ne sont pas innés (génétiquement déterminés) mais acquis (inculqués par l’éducation).

La difficulté qu’éprouvent certaines personnes à prendre cette décision volontaire de faire des démarches répétées pour avancer vers la guérison de leurs blessures et augmenter leur ressenti de bonheur provient donc très probablement de ce qu’elles ont tiré comme conclusions inconscientes de leurs expériences d’enfance.

Si les parents véhiculent des messages de résignation, de fatalité, d’inutilité de l’action, c’est ce que les enfants retiendront…

Si les enfants essayent, sans succès, de modifier ou d’arrêter les comportements abusifs de leurs éducateurs, ils finissent par se décourager et par croire qu’il ne sert à rien d’agir…

La racine du problème se situe donc au niveau des croyances (comme pour de nombreuses autres situations).

Croyances transmises par les parents ou croyances acquises à force de se battre pour recevoir un amour sain sans jamais y parvenir (comme c’est le cas pour tous les types d’abus durant l’enfance).

Il existerait alors deux types de croyances diamétralement opposées :

– La croyance que l’on ne peut pas guérir de nos blessures d’enfance et qu’il n’est pas possible de transformer son être (auquel cas, on ne pose pas d’actes puisque l’on croit que c’est inutile) et donc, forcément, on ne va pas mieux et on vérifie donc la croyance.

– La croyance que les blessures peuvent être guéries et que l’on peut changer (dans ce cas-là, on va poser des actes pour se transformer), on augmente donc son niveau de bonheur, et on confirme cette croyance.

Comme le dit Boris Cyrulnik, si vous pensez que ces enfants sont foutus, vous agissez avec eux comme avec des enfants foutus et ils deviennent donc des enfants foutus.

C’est ce qu’on appelle une prophétie auto-réalisatrice.

Le bonheur est donc un choix : le choix de la croyance à laquelle nous adhérons

La différence entre être une personne résiliente et être une personne non-résiliente réside finalement dans le choix de l’hypothèse à laquelle on adhère.

Existe-t-il une impossibilité biologique / un déterminisme génétique / une programmation cérébrale irréversible qui empêcherait de croire en l’hypothèse de la guérison possible ?

J’ai plus de difficultés à adhérer à une fatalité génétique ou biologique car, à partir du moment où le cerveau est capable de raisonner  (et qu’il n’y a donc pas de déficit intellectuel), on est capable de s’informer sur les divers arguments existant en faveur de l’une ou l’autre hypothèse.

Comme on peut trouver toutes les opinions sur tous les sujets (et aujourd’hui, plus encore avec internet), on peut chercher ce qui confirme notre croyance que la dépression est une fatalité pré-déterminée, inscrite dans nos gènes et définitive mais on peut aussi trouver tout autant d’affirmations et de preuves qui disent l’inverse.

Que choisit-on de lire ? Quelles informations choisit-on de rechercher ?

Que choisit-on de dire, d’affirmer, de transmettre ?

Comment ne pas être celui qui dit : « Ils n’ont qu’à manger de la brioche » ?

Pour reprendre cette métaphore culturelle de Michel Carrère avec l’affamé:

  • si sa croyance est qu’il n’existe aucune possibilité que cela change, il ne se mettra pas à la recherche de nourriture.
  • si sa croyance est que cela doit pouvoir changer, il va se mettre en route, en action, à la recherche de nourriture.

Donc, évidemment, dire à un affamé qu’il n’a qu’à manger de la brioche ne l’aide aucunement et est terriblement cruel.

Avoir de l’empathie pour sa souffrance est l’essence même de notre humanité.

Mais lui dire qu’il existe un endroit où il pourra trouver de la nourriture et lui montrer le chemin vers cet endroit ou lui dire qu’il est possible de pêcher du poisson et lui apprendre à le faire est une attitude beaucoup plus constructive que celle qui consiste simplement le plaindre et à tout excuser…

Dire à une personne mélancolique qu’il est possible d’aller mieux, que l’on peut décider d’être heureux, que notre bonheur dépend de nos choix n’est peut-être donc pas aussi choquant que l’écrit Michel Carrère.

Être des « professeurs d’allégresse » ne signifie pas culpabiliser les personnes mélancoliques ou dépressives…

C’est même sans doute notre devoir que de continuer à affirmer que le bonheur est un choix, de montrer le chemin, de montrer que c’est possible…

Plus nous serons nombreux à être les témoins vivants de cette croyance qu’il n’y a pas de fatalité, plus les personnes mélancoliques pourront trouver d’arguments leur permettant de changer la croyance à laquelle elles choisissent d’adhérer.

Culpabiliser l’autre est une énergie négative…

Responsabiliser l’autre est une énergie constructive…

Personnellement, je préfère ne jamais penser que l’autre est « définitivement foutu »…

 

Penser le contraire serait nier sa dignité d’être humain, laquelle dignité réside essentiellement dans le pouvoir qu’il possède de se transformer.

Ressentir… Et choisir !

La seule question qui reste à la fin de tout ce raisonnement intellectuel est une question qui interroge le ressenti plutôt que le mental :

 

Est-ce que je me sens mieux quand je crois que je suis impuissant(e) et que mon mal-être est irréversible  ?

 

Ou est-ce que je me sens mieux quand je crois que j’ai le pouvoir de construire mon bonheur ?

 

Cela ne veut pas dire que c’est facile : il n’est pas facile d’apprendre à pêcher quand on ne l’a jamais fait !

 

C’est un choix de chaque jour, de chaque minute, de chaque seconde…

 

C’est un choix que l’on oublie et que l’on rechoisit…

 

C’est un chemin où on rame, c’est un chemin où on trébuche…

 

C’est une discipline… Mais c’est aussi notre liberté !

 

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Commentaires

  1. Bonjour Véronique,
    J’adhère totalement : oui le bonheur est un choix, même s’il ne se décrète pas simplement mais implique tout un cheminement, chemin vers le bonheur auquel chacun d’entre nous avons le droit, et auquel nous ne croyons pas toujours. La « croyance » est effectivement l’une des clés.
    Alors oui, cela demande du travail, le bonheur ne va pas toujours de soi, est parfois malmené par ce que j’appelais autrefois des facteurs extérieurs (parce que l’on ne maîtrise pas tout). Mais, en étant « vent debout » dans ce genre de situation, cela arrive malgré tout que tout se passe bien. On peut décider que cela passera ou pas, c’est fatigant mais tellement gratifiant aussi ;). Se dire : « je l’ai fait yesss » et sourire à soi-même de ces petites victoires quotidiennes. Tout ceci agrémentant sa propre estime. Car oui, je pense que l’autre clé dans tout bonheur réside dans l’estime que l’on a de soi-même, non ?
    Merci donc Véronique d’avoir grandement contribué à la reconstruction de mon estime (j’apprends encore, mais c’est tellement mieux avec !)
    PS : parmi les livres sur le cerveau, il en est un que je trouve particulièrement instructif tout en étant abordable scientifiquement : « votre-cerveau-na-pas-fini-de-vous-etonner » avec notamment Boris Cyrulnik (http://www.livredepoche.com/votre-cerveau-na-pas-fini-de-vous-etonner-collectif-9782253000679).
    Bon dimanche et bel été,
    Lili

    1. Bonjour Lili,

      Vous avez totalement raison, l’estime de soi est certainement une des clés du bonheur également ! Merci de la mettre en évidence…
      Et le fait de constater que, jour après jour, on pose des actes pour ne plus suivre nos croyances automatiques, contribue à construire cette estime de soi qui contribue au bonheur… le cercle vertueux est alors enclenché…
      Je suis tellement heureuse de ce que vous ressentiez les effets agréables de cette construction… Quel travail effectué et quel chemin parcouru…
      Merci aussi pour cette référence sur le fonctionnement du cerveau… Je vais le commander 😉
      Que votre été soit enchanteur !
      Amicalement,
      Véronique.

  2. Quel long et passionnant article Véronique ! Merci 🙂

    J’en ai appris des choses. Les découvertes de la plasticité du cerveau humain a le pouvoir de (re)donner espoir à bon nombre de personnes.

    Et l’importance des émotions et de nos ressentis, comme vous l’avez si bien soulignée ! Ne dit-on pas que l’intelligence émotionnelle est la « nouvelle » forme d’intelligence à absolument posséder pour prospérer en amour et dans ses relations en général ?

    Merci pour cet article « prise de conscience », il en inspirera plus d’un, c’est certain !!

    Je me rappelle du début de ma relation amoureuse, j’étais renfermé sur moi-même, timide, inconfortable avec le fait de partager mes émotions et mes besoins avec ma chérie. Plein de croyances destructrices…

    Après un long travail sur moi-même et une remise en question de moi et de mon couple, j’ai découvert toute la richesse des émotions et de mes ressentis. Je me suis mis à la méditation et pris la décision d’ouvrir mon coeur. Se rendre vulnérable reste une excellente invitation envers l’autre pour créer de l’intimité dans le couple. Je ne regrette rien 🙂

    Merci de nous inspirer avec vos écrits.

    Au plaisir de vous lire.

    À bientôt.
    Morgan

    1. Bonjour Morgan,

      Merci de votre visite 😉
      Votre commentaire vient appuyer une thématique qui m’est chère puisqu’il montre que le travail sur soi-même améliore la relation de couple.
      Je pense en effet que, pour être bien avec l’autre, il est important d’entreprendre un chemin de développement personnel (et c’est la raison pour laquelle j’ai ouvert une section dédiée au développement personnel sur ce site).
      Merci donc de nous montrer que les hommes aussi peuvent s’intéresser à la connaissance d’eux-mêmes dans le but de mieux communiquer avec leur compagne.
      Bonne continuation.
      Véronique.

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