Mes 3 astuces simples pour être zen en toutes circonstances

 

Catégorie Développement Personnel

Pour lire d'autres articles de la même catégorie :

 

Alors que nous disposons des multiples inventions destinées à nous faciliter la vie, le niveau de stress semble n’avoir jamais été aussi important qu’aujourd’hui.

La vie moderne est source de stimulations incessantes qui, bien qu’ayant des volets très positifs, nous mettent cependant dans un état d’hypervigilance, toujours aux aguets et toujours prêts à  bondir pour répondre à toutes les sollicitations qui nous parviennent.

Le nombre de personnes souffrant de «burn-out» ne cesse d’augmenter, les maladies dues au stress sont celles que l’on rencontre le plus en consultations et les seules entreprises que le crise n’affectent pas sont les firmes pharmaceutiques qui vendent des anxiolytiques et des anti-dépresseurs.

Parallèlement à cela (et certainement en réaction à ce stress omniprésent), nous pouvons constater une recherche de plus en plus répandue d’outils qui nous permettent de mieux gérer ce stress : le mot «méditation» n’évoque plus les hippies partis fumer de l’herbe à Katmandou et des cours de yoga, sophrologie, zazen et autres méthodes de relaxation en tous genres fleurissent à tous les coins de rues.

Si la pratique régulière d’une de ces disciplines est certainement une excellente manière de développer en soi la capacité à rester zen, au quotidien, il n’est cependant pas toujours évident de trouver trente minutes pour s’asseoir en position du lotus en fixant la flamme d’une bougie et en fredonnant «Ommmm».

Et dans des situations plus «urgentes» comme avant un entretien d’embauche ou devant une classe de 25 adolescents en furie, il faut bien avouer que nous aurions l’air bizarres.

Mais il existe des petites astuces très simples, issues de ces techniques ancestrales, que nous pouvons utiliser, quelle que soit la situation ou les personnes en face de nous, ni vu ni connu, sans passer pour des illuminés débarquant tout droit d’une secte new-age.

Ces petites astuces, je les utilise tous les jours, dans une vie bien remplie dont les horaires surchargés auraient déjà pu me causer quelques ulcères d’estomac (voire pire) si je n’avais pas ces petits tours dans ma manche.

Je vous livre donc mes 3 astuces afin que, vous aussi, vous puissiez en profiter pour installer plus de sérénité dans votre propre vie.

 

1) Pour être zen : Expirez

 

 

Nous respirons sans y penser mais nous respirons presque tous d’une manière qui ne fait qu’augmenter notre stress.

En effet, les scientifiques ont maintenant découvert que l’inspiration stimule la production d’adrénaline (hormone du stress), faisant augmenter notre rythme cardiaque et notre tension artérielle.  L’expiration, au contraire, stimule la production d’acétylcholine qui diminue la fréquence cardiaque et la tension artérielle.

Prenez quelques instants pour observer attentivement votre propre respiration…

Vous constaterez certainement que votre phase d’inspiration est nettement plus longue que votre phase d’expiration.

Et, lors des moments de stress, il est fort probable que vous bloquiez votre respiration en phase inspiratoire.

Le conseil que l’on entend le plus souvent lorsque nous semblons dépassés par le stress d’une situation est : «Respire !»…

Et nous inspirons alors consciencieusement, profondément… pour nous arrêter là…

Et, zou, que je t’envoie une bonne dose d’adrénaline supplémentaire (merci pour le conseil 🙂 )

Le véritable bon conseil sera donc plutôt d’expirer profondément afin de stimuler la production d’acétylcholine qui va diminuer votre rythme cardiaque et votre tension artérielle. Si vous respirez durant cinq minutes en veillant à ce que l’expiration soit plus longue que l’inspiration, un état de détente profonde va pouvoir prendre place dans votre corps.

Et, à partir de cet état de détente physique, votre cerveau va pouvoir être plus efficace pour que vos actions ne soient plus des réactions à la panique mais bien les actions justes et centrées qui sont nécessaires face à cette situation précise.

Vous pouvez apprendre à maîtriser votre respiration de cette manière très facilement, et très discrètement dans une file au magasin, dans les embouteillages, dans un ascenseur… Exercez-vous dans ces petites situations banales pour que cela devienne un réflexe sur lequel vous pourrez vous baser dans des situations plus complexes à gérer au niveau émotionnel.

 

 

2) Pour être zen : Utilisez vos 5 sens

 

 

Le mental est un magnifique outil pour gérer la vie quotidienne mais il peut être aussi un grand piège car, pour assurer notre sécurité dans le monde extérieur, le mental aime bien garder le contrôle.

Pour garder le contrôle, le mental veut tout prévoir. Il se base donc sur les expériences passées (les nôtres ou celles de nos éducateurs) pour en tirer des conclusions et élaborer des stratégies destinées à nous protéger de divers dangers.

Le mental envisage toutes les hypothèses

«S’il se passe ceci, je ferai cela…

Si on me dit ceci, je répondrai cela…

Et si… et si… et si…»

A côté de cela, le hamster dans sa roue paraît serein :-).

La plus grande source de stress, c’est votre mental…

Plus l’enjeu de la situation est important pour vous, plus votre mental s’emballe…

Plus votre mental envisage toutes les hypothèses catastrophiques, plus le stress monte…

Plus le stress monte, plus votre mental vous sent en danger et souhaite vous en protéger… Et élabore encore de nouvelles stratégies…

Mais pendant que votre mental cherche dans sa banque de données les conclusions tirées des expériences passées, il n’est absolument pas disponible pour vous donner les bonnes réponses à la situation actuelle. Votre cerveau est alors comme un ordinateur auquel vous donneriez une centaine de tâches à faire en même temps : il rame ! Et il est incapable de d’effectuer une tâche supplémentaire et donc de trouver une solution innovante, créatrice à la VRAIE réalité, celle qui se déroule là, dans l’instant.

Or, nous savons que nous ne pouvons pas résoudre un problème en utilisant les mêmes types de pensées que celles qui ont créé le problème.

Le mental, en allant puiser dans les expériences passées pour nous dicter la conduite actuelle, ne peut que nous replonger dans les mêmes problématiques que celles du passé.

Alors, comment stopper ce processus ? Comment fermer toutes les fenêtres de votre ordinateur afin qu’il puisse enfin vous inspirer de réelles bonnes solutions ?

Le «bouton magique» qui peut déconnecter les sonnettes d’alarme inutiles de votre mental, c’est le ressenti de votre corps.

En portant votre attention sur vos 5 sens, vous pouvez stopper instantanément cette spirale infernale car, en activant les voies neuronales que votre cerveau utilise pour percevoir les sensations corporelles, vous inhibez les neurones qui fonctionnent dans les processus archaïques de défense.

Dans le langage des neurosciences, on l’expliquerait en disant vous activez le cerveau pré-frontal (celui qui peut trouver des solutions créatrices) et que vous inhibez le cerveau néo-limbique (celui qui répond au stress par les réactions de base : lutte-fuite-inhibition de l’action).

Dès que vous sentez le stress qui monte, dès que votre petit hamster se met à tourner follement dans sa roue, portez votre attention sur vos sens : comment vos pieds sont-ils posés sur le sol ? Comment votre dos est-il appuyé sur votre chaise ? Quelles sont les odeurs que vous sentez ? Quelle est la température de la pièce ? Ou il y a-t-il un petit vent qui caresse votre joue ? Quel goût avez-vous en bouche ? Quels sont les sons qui parviennent à vos oreilles ?

En quelques instants, vous pourrez constater que votre mental s’est enfin calmé et, en associant cela avec des expirations prolongées, vous sentirez très vite la détente s’installer en profondeur.

Dans cet état de détente, les idées qui vous viendront spontanément seront plus adéquates, la réaction juste vous apparaîtra plus clairement et vous pourrez gérer la situation de manière plus sereine, donc plus constructive.

Par ailleurs, l’énergie générale que vous dégagerez dans toute votre attitude non-verbale apaisera également les autres personnes présentes ce qui permettra que le stress général se dissipe au lieu d’alimenter le cercle vicieux habituel.

Commencez à tester maintenant, tout de suite…, avant même de poursuivre la lecture de cet article 🙂

Prenez deux minutes et expirez… portez votre attention sur vos cinq sens et expirez encore…

Si, si, faites-le maintenant 🙂

 

3) Pour être zen : Visualisez ce que vous souhaitez

(et pas ce que vous ne souhaitez pas !)

 

 

«S’inquiéter, c’est utiliser son imagination pour créer ce que l’on craint.»

 

Nous passons un temps fou à imaginer tout ce qui pourrait se produire de négatif en pensant que, de cette manière, si le pire survient, nous y serons préparés et nous pourrons alors mieux y faire face.

Et vous connaissez certainement comme moi des personnes sur lesquelles on a l’impression que le sort s’acharne tellement elles subissent un nombre impressionnant de situations difficiles.

Si vous observez attentivement ces personnes, vous constaterez sans doute que, dans toutes les situations quotidiennes, leurs paroles et leurs attitudes sont, en majorité, tournées vers les hypothèses les moins bonnes.

 «Que ferais-je si j’avais un accident, si j’échouais cet examen, si je tombais malade ?…»

Et, après avoir dressé la liste de tout ce qui pourrait aller mal, les mêmes personnes se demandent «Mais pourquoi est-ce que toutes ces difficultés m’arrivent à moi ? J’ai vraiment la poisse !»

Inversement, les personnes qui vous paraissent chanceuses et dont la vie semble se dérouler avec facilité, multipliant les bonnes nouvelles et les succès, n’ont-elles pas un autre discours, une autre attitude globale ?

Écoutez-les et vous entendrez certainement : «Tout va bien se passer !» ou «Je vais y arriver !» ou «Chouette, voilà un nouveau défi !»…

Alors : Méthode Coué ? Hasard ? Chance ?…

Ou plutôt simplement une disposition d’esprit qui ouvre des portes, aplanit des difficultés, tire parti des erreurs pour avancer ?

Pourquoi dépenser tant de temps et d’énergie à penser à ce que vous ne voulez pas, à parler de ce dont vous ne voulez pas, à agir en fonction de ce dont vous ne voulez pas ?

Pensez plutôt à ce que vous voulez !

Parlez de ce que vous voulez !

Agissez en fonction de ce que vous voulez !

Avant un entretien d’embauche, visualisez votre interlocuteur qui vous tend votre contrat…

Avant un examen, visualisez l’examinateur qui vous félicite…

Avant un rendez-vous amoureux, visualisez la personne que vous aimez qui vous manifeste ses sentiments positifs…

Au moment même où les choses se passent, expirez, portez votre attention sur vos ressentis corporels et agissez en fonction de la meilleure des hypothèses…

Agissez comme quelqu’un qui va être embauché, agissez comme quelqu’un qui réussit ses examens, agissez comme quelqu’un qui est aimé…

Et vous, avez-vous des astuces qui vous permettent de rester zen au quotidien ?

Partagez-les avec nous via les commentaires 🙂

 

Cet article participe à l’évènement interblogueurs   » 3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien « , animé par Olivier Roland du blog Habitudes Zen . 

Print Friendly, PDF & Email

Commentaires

  1. Bonjour Véronique,
    Zen, hum, cela me laisse pensive car j’associe ce mot à oisif, ce que je ne supporte pas. Donc, je dirais plutôt « sereine », ces exercices aident à la sérénité, ce qui bien sûr, est une quête et mène à un certain bonheur.
    Pour ma part, qd je fais face à du stress, je pratique la respiration abdominale, ce qui se rapproche du 1er exercice. L’effet est immédiat !
    Je sais également qu’écouter un album que j’aime particulièrement peut m’apaiser très rapidement et me permet de relativiser. Il faut juste trouver l’auteur / compositeur adéquat en fonction de la situation. La musique peut être une véritable bouée de sauvetage.
    Quant au 3ème exercice, cela se vérifie effectivement : ne pas ruminer ses pbs reste salutaire. Il suppose cependant une bonne estime de soi car un brin (remarque, regard) peut vite faire se retourner la mécanique vertueuse. Maintenant, comme vous l’aviez dit, il faut exercer, pratiquer, besogner et les efforts seront payants. J’en mesure les progrès et savoure chaque petite victoire, bien que la route soit longue.
    Belle journée !
    Lili
    PS : je ne parlerai pas du sujet qui me turlupinait, j’y travaille

    1. Bonjour Lili,

      Les mots ont parfois des connotations différentes pour chacun…
      Donc, si le mot « zen » évoque l’oisiveté pour vous, il me semble que l’adjectif « sereine » est un synonyme parfait 😉
      Ne pas ruminer est toujours un peu compliqué (surtout quand le monde extérieur touche à vos fragilités) et c’est une décision à renouveler sans cesse (à un moment, je vous rassure, cela devient plus automatique »).
      Je Vous souhaite le meilleur sur cette route qui, bien que longue, est à chaque pas plus agréable et plus facile.
      Belle journée à vous !

  2. Bonjour Véronique,

    La visualisation positive est un outil très puissant car ce qu’on imagine a de fortes probabilités de se produire. Alors autant imaginer du positif pour attirer du positif.

    Bonne journée

    1. Merci de votre commentaire, Aurélie… Nous sommes donc du même avis 😉

  3. Bonjour Véronique,
    Une petite question à propos de l’autre qui touche vos fragilités
    Comment faire le choix entre mes besoins et la liberté de l’autre
    J’ai beau dire que je souhaiterais qu’on me parle avec plus de respect si l’autre n’a pas la même intention ni la même notion du respect et continue, je ne parviens pas du tout à rester zen
    Bisous

    1. Bonjour Karine,
      Ta question est un peu trop générale pour que je puisse vraiment te conseiller (c’est plus facile sur un cas « concret ») mais j’ai envie de dire que, pour trouver l’équilibre entre tes besoins et la liberté de l’autre, la piste de la Communication Non Violente (CNV) est sans doute la meilleure approche (puisque c’est justement ce qu’elle vise : le respect des 2 personnes et de leurs besoins propres).
      Quant à la notion de « respect » qui, effectivement, n’est pas toujours la même chez tout le monde et peut donc alors être très vague (ne fût-ce, par exemple, que dans les différentes cultures), je pense important d’être très clair(e) sur les actes/paroles qui représentent le respect (ou le non-respect) pour toi.
      J’espère avoir pu t’éclairer un peu (mais n’hésite pas à revenir avec un exemple plus précis pour des conseils plus personnalisés).
      Belle journée à toi,
      Véronique.

  4. Bonjour Véronique
    La sophrologie ! Oui j’avoue que cela me fait un bien fou, je n’aurais pas cru.
    Mais bon, je vais être franche, cela est un alibi pour vous offrir mon ressnti du matin (quel cadeau!).
    Je viens de punir ma fille : privée de portable et ipod pendant une semaine. Elle s’est montrée plus qu’insolente ce matin ; depuis le début de la semaine, c’est l’horreur : par ex. qd elle descend le matin et que je lui dis « bonjour », elle me répond « je n’ai pas le temps de dire bonjour, je vais rater mon bus ! » et elle sort !! La 1ère fois, je lui ai dit que dire « bonjour » était un minimum. La 2ème (hier soir), j’ai essayé de lui montré le degré d’absurdité de la situation : je demande un mot « bonjour » et elle me fait une tirade de 14 mots au lieu de m’en dire un seul ! Et là, elle me dit que dire bonjour implique de faire un bisou et que si je comprends bien, elle n’en a pas le temps (ou l’envie)… Donc, ce matin, ça démarre fort car qd je lui dis « bonjour », madame se brosse les dents et elle émet un grognement qui, je dois m’en satisfaire, veut dire « bonjour ». Soit. Elle s’en va, rate son bus, revient pour que je l’emmène. Bref, le ton monte, j’ai l’impression d’être prise pour une c… J’ai envie de la frapper, c’est horrible. Et là, je la punis. Je n’ai pas envie de ça : pas envie d’être comme ça, vous savez pourquoi. Mais je ne baisserai pas les bras, c’est clair. Ma fille se montre terriblement irrespectueuse à la maison, mais pour elle c’est normal, c’est comme ça qu’ils se parlent au collège (ils s’insultent mais ce ne sont pas des insultes ! Je rêve). Elle crie sur son frère, c’est insupportable. Sa voix m’horripile dans ce cas, c’est haineux. On en a déjà parlé, mais je peux vous dire que cela ne me plait pas, je la sens malsaine, malveillante, sa chambre est sale, dans un bazar monstre, et je pense qu’elle est à l’image de ce qui se passe dans sa tête (je lui ai dit hier que son espace personnel révélait son état / mental).
    Quant à mon fils, vous l’aurez peut-être deviné, c’est une perle (et je suis bien consciente qu’il y a très probablement une jalousie de la part de sa sœur), il demande des câlins, de l’attention. Il a, lui, par contre du mal à se faire totalement respecter (par ex., l’une de ses copines arrachait la moumoute de sa capuche et il ne voulait plus la remettre – Je la lui remettais et lui disais qu’il devait dire « arrête » tout simplement à sa copine – Apparemment, c’est résolu maintenant).
    Je ne peux m’empêcher de penser que je suis qq part responsable. Ou est-ce le lot de tout parent se souciant de ses enfants ?
    J’ai parlé de la punition à son père, il m’avait déjà parlé de ses pbs avec notre fille, qui se montre tout aussi irrespectueuse chez lui (voire davantage, puisqu’il ne sait pas mettre de limite). Et bien qu’il admette qu’elle a trop de choses trop facilement (ben tiens!), je connais que trop son comportement (le pouvoir magique (ou maléfique) de la carte bleue…)
    Quel est votre sentiment là-dessus ? Au moins, cela me fait qqs distractions / diversions de mes questionnements !
    Bien à vous,
    Lili

    1. Bonjour Lili,

      On dirait que votre fille entre dans la phase de malaise de l’adolescence… avec tout le côté rebelle, agressif, bougon que l’on peut lire dans les livres 😉
      Et sans doute que pour une fille face à sa mère, c’est encore plus fort.
      Moi, j’aurais envie de vous dire que vous faites bien de mettre des limites tout en expliquant pourquoi certaines attitudes ne sont pas acceptables pour vous ou quelles attitudes vous souhaitez qu’elle manifeste… en utilisant les principes de la communication non violente.
      Mais ceci dit, je ne suis pas une experte de l’éducation des enfants/adolescents et peut-être pourriez-vous chercher des conseils sur des sites qui traitent spécifiquement de ce sujet-là.
      Peut-être y trouverez-vous des « modes d’emplois » plus précis et plus détaillés.
      Bien à vous,
      Véronique.

Laisser un commentaire