Soyez heureux en cultivant l’art de l’imperfection

 

Cet article participe à l’événement inter-blogueurs (édition août 2013) organisé par Régis du blog   « Moment Présent.com »

Sous l’impulsion du blog : développement personnel.org

 

Lorsque le thème « L’éloge de l’imperfection » a été proposé pour le festival des blogs du mois d’août, un extrait de livre m’est immédiatement venu en tête…

Cet extrait, lu il y a déjà bien des années, a été (et est certainement toujours) pour moi, une de ces citations qui bousculent les conceptions et transforment la vie.

Il est issu du livre : « L’amitié avec Dieu ».

Je ne vais pas, dans cet article-ci, reprendre toutes les précautions oratoires destinées à ménager ceux des lecteurs qui font une allergie épidermique instantanée lorsqu’ils entendent (ou lisent) le mot « Dieu »…

Parce que j’ai déjà pris toutes ces précautions dans l’article qui évoque le premier tome de la trilogie « Conversations avec Dieu ».

Si vous faites partie de ces allergiques convaincus, sachez simplement que je respecte d’autant plus votre rejet du concept de Dieu que je me suis moi-même longtemps opposée à la vision qui m’en était proposée. (En fait, jusqu’à ce que je lise cette trilogie et les ouvrages suivants).

Mais revenons-en à cette fameuse citation transformatrice et au thème de ce festival…

 

T’est-t-il jamais arrivé, en entendant des enfants chanter, de trouver la chanson belle même si la moitié des notes étaient fausses ?

Si un enfant chante faux, lui demandes-tu de se taire ?

Est-ce ainsi que tu crois l’encourager à aimer la musique, ou à s’aimer ?

Ou l’inspires-tu à atteindre des niveaux encore plus élevés en l’incitant à continuer à chanter ?

Vous êtes mes enfants.  Je vous écoute chanter et je trouve cela beau.

Il n’y a pas de « fausses notes » quand vous chantez. il n’y a que toi, mon enfant, qui chantes de tout ton coeur, en essayant de trouver la bonne note.

Si je ne voyais pas la beauté en cela, je n’aurais pas d’âme.

L’âme est ce qui voit la beauté même quand le mental la nie.

 

Je pourrais presque m’arrêter ici tellement la citation est suffisante pour illustrer ce thème de l’éloge de l’imperfection…

Mais alors,  je n’aurais pas atteint les 500 mots indispensables pour être acceptée dans le festival 🙂

Allons donc ensemble un peu plus loin…

Et, vraiment, si le mot « Dieu » vous donne encore une crise d’urticaire, remplacez-le et imaginez, tout simplement, que vous vous placez dans cette position de vous écouter vous-même chanter et de trouver cela beau.

Parce que, finalement, votre juge le plus critique, le plus négatif, le plus impitoyable : c’est VOUS !

Et avant même de vous interroger sur le jugement que les autres (ou Dieu) vont porter sur vous et sur vos actions, il est certainement intéressant de vous interroger sur le jugement que vous portez sur vous-même et sur vos prétendues imperfections.

Vous sentez-vous capable de vous observer agir et de penser que ce que vous faites est beau, malgré vos fausses notes ?

Laissez vous votre âme voir la beauté que votre mental nie ? (on pourrait dire aussi vos croyances, vos blessures, vos principes…)

Je serais prête à parier que non… 🙂

Et j’avoue que c’est encore parfois (souvent) mon cas aussi…

Mais lorsque j’ai lu cet extrait, j’ai senti un déclic se faire en profondeur… Je l’ai d’ailleurs immédiatement relu 4 ou 5 fois…

Ma conception du sens de la vie a fait un virage à 180 degrés…

 

Et si la vie n’était qu’un jeu ?

 

Jusque là, je concevais la vie comme étant sérieuse, importante… J’avais baigné dans la chanson : « La vie est une lutte… Il faut se battre pour réussir… On n’est pas là pour s’amuser… « 

Et puisque la vie est importante, il faut faire les choses à la perfection pour que tout se passe bien.

Après ma lecture, je me suis demandé qui avait décidé que la vie était sérieuse ?

Et si c’était faux ?

Et si la vie était un jeu dans lequel nous sommes venus faire des expériences et apprendre à créer ?

Et si la perfection que nous cherchons à atteindre ne nous amenait finalement que frustration et manque d’amour pour nous-mêmes ?

Et si cultiver l’art de l’imperfection (nos imperfections et celles des autres) était la seule voie qui nous permette d’être heureux et de savourer pleinement  ce JEU de la vie ?

Comme des enfants qui construisent des châteaux dans le bac à sable, comme des enfants qui jouent avec de la pâte à modeler, nous pouvons tester, nous tromper, essayer, recommencer…

En nous amusant de nos erreurs, en savourant nos réussites, en nous autorisant à être fiers de nos constructions, même quand elles sont imparfaites…

Sentez-vous comme le fait d’envisager les choses à la lumière de cette nouvelle perspective vous apporte du soulagement, de la légèreté et de la joie ?

À chaque fois que je me surprends encore à m’inquiéter par rapport à une situation ou à un obstacle, je me pose cette question :

« Et si ce n’était pas grave ? Et si ce n’était qu’un jeu ? Et si j’avais le droit à l’imperfection ? »

Immédiatement, la pression diminue et je cesse de projeter le scénario catastrophe…

Mon humeur devient plus joyeuse et je retrouve le plaisir d’expérimenter.

Cela ne signifie pas faire les choses en dilettantes, sans motivation ni désir de faire les choses correctement…

Cela signifie de ne plus me laisser « plomber » par la gravité et la lourdeur de l’enjeu.

Et de me reconnecter à l’énergie de la passion plutôt qu’à celle de la « peur de ne pas être à la hauteur »

Je peux alors à nouveau mettre tout mon cœur dans le projet et donner le meilleur de moi-même, malgré toutes les imperfections…

Même si c’est parfois difficile, je vous invite à essayer d’adopter cette perspective, ne fût-ce qu’une seule fois, juste pour voir…

Dans une situation qui vous semble tellement importante  qu’elle pourrait vous empêcher de dormir…

Considérez cette situation comme un jeu dans lequel vous allez expérimenter, tester vos capacités de création, évaluer les résultats sans aucun enjeu…

Et regardez-vous avec ces yeux de l’âme qui voient la beauté du chant malgré les fausses notes…

Je suis certaine que, comme moi, vous allez rapidement devenir « accro » au jeu de la vie.

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Commentaires

  1. Lorsque la femme raconte un problème à son mari, elle ne s’attend pas à recevoir une SOLUTION.

    Au contraire, l’homme est câblé « résolution de problèmes ». Il fonce tête baissée pour AIDER l’autre à tout prix.

    Résultat des courses : un blocage se crée.

    Le besoin de SÉCURITÉ de la femme n’est pas rempli.

    La solution : la compréhension doit précéder les conseils !

    Au plaisir de vous lire.

    À bientôt,

    Morgan

    1. Bonjour Morgan,

      Merci beaucoup d’avoir laissé votre commentaire…
      Je partage complètement votre opinion…
      Ceci dit, j’éprouve quelques difficultés à voir quel est le lien entre vos propos et le thème de l’article.
      Auriez-vous la gentillesse de préciser car ce n’est pas clair pour moi ?
      Bien à vous,
      Véronique.

      1. Bonjour Véronique,

        Oui en effet, j’ai l’impression qu’une partie du commentaire est partie…

        Je rebondissais sur l’importance d’attirer son attention sur le beau (le positif) et non le mauvais (le négatif).

        Se concentrer sur la beauté de la chanson plutôt que sur les fausses notes des enfants.

        Dans un couple, c’est un peu la même chose. Même lors d’un conflit, il y a du bon à tirer.

        Surtout lorsqu’on connaît les différences comportementales entre les femmes et les hommes (l’un cherche le réconfort, l’autre la résolution de problème).

        J’espère avoir correctement retranscris ma pensée.

        En tout cas, très content de découvrir votre blog et votre univers.

        À bientôt,

        Morgan

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